Manche de kris - --

Aucun élément de preuve ou témoignage n'existe jusqu'à aujourd'hui pour affirmer à quand exactement remonte la forge des premiers kris. On connaît mieux les fonctions de l'arme, et notamment le rôle symbolique majeur du kris dans les rituels d'offrandes aux dieux ou comme arme de protection dotée de pouvoirs magiques. Vingt usages, pas moins, ont été dénombrés : armement auxiliaire des soldats de la Cour, accessoire de tenue de cérémonie, indicateur de rang et d'état, symbole d'héroïsme, de philosophie, de communication spirituelle, talisman, etc.
On croit certains kris capables d'éviter les catastrophes naturelles ou de renforcer l'autorité d'une personne, la chance, l'affection... Bien sûr d'autres kris ont le pouvoir de provoquer des disgrâces, le mauvais sort et toutes sortes de choses négatives.
Mais le kris tire aussi sa valeur de ses qualité esthétiques. Une appréciation visuelle du kris comprend trois parties principales : dhapur, pamor et tangguh.
Dhapur : nom spécifique donné à la forme du dessin de la lame du kris (droite ou courbée) et de se son ricikan ou ornement. Il y a environ 150 types de dhapur
Pamor : modèle de décoration du métal de la lame du kris. 60 types sont répertoriés.
Tangguh : réfèrence aux origines et à l'âge du kris. Il y a environ quinze groupes de tangguh ; ils appartiennent tous à différentes époques et lieux du centre et de l'est de Java.
vendu sans le socle
Dimensions : 10cm
Matériau : bois
30/40 ans
oevI04-459